Aujourd’hui, l’équipe Web Images Associées, vous propose de lire un nouvel article invité sur le e-commerce, écrit par Samy Berkani, professionnel du référencement et gérant de l’agence web Inside Créations.
Samy est également Responsable SEO chez Inside Référencement
Se lancer dans le e-commerce sans connaître le secteur peut réserver de mauvaises surprises. Dans l’exercice de mon métier, j’ai relevé de nombreux péchés, parfois en cascade, dont la source est résumée dans cet article. Si vous connaissez d’autres péchés, les commentaires vous tendent les bras 🙂
Les sept péchés capitaux de la vente en ligne
1. L’attentisme
Ah, la vente en ligne, cet eldorado, cette ruée vers l’or que beaucoup pensent accessible, facile, rapide, peu coûteux … Tout le monde veut ramasser son petit caillou jaune, mais peu connaissent le chemin réel à parcourir avant de toucher un… SMIC !
Résultat ? De nombreux marchands mettent en ligne un catalogue e-commerce et attendent que ça se passe. Généralement, dans ce cas, rien ne se passe.
2. La non-pertinence
La pertinence est l’une des principales règles qui régissent le web, grâce (ou à cause) des moteurs de recherche. Pour être trouvé, il faut être au bon endroit (mot clé, page pertinente …) et au bon moment (événement, actualité …). Une stratégie de référencement a notamment pour objectif de rendre un site conforme à sa cible. Malheureusement, trop souvent, les marchands veulent apparaître sur des requêtes pour l’unique raison qu’elles génèrent un trafic important. Ils y investissent du temps et de l’argent, pour au final toucher une infime partie du trafic généré.
3. Le bling bling
Savez-vous qu’il est possible de se lancer dans la vente en ligne avec un petit budget ?
Cette question mérite forcément débat, mais c’est l’autre extrême qui nous intéresse ici. Certains entrepreneurs se lancent avec un budget disproportionné, investissant en masse dans la charte graphique, la boutique, les produits (malheureusement peu dans le référencement) … Puis tombent dans le premier des péchés capitaux : l’attentisme. Il est alors difficile de redresser la situation qui impose un chiffre d’affaires élevé en très peu de temps. Jouer toutes ses cartes à la fois entraîne des risques.
La mesure dans l’investissement est requise lorsqu’on ne s’appelle pas Amazon !
4. L’impatience
Pour la majorité des boutiques e-commerce, une grande partie des ventes est réalisée grâce aux moteurs de recherche, Google en tête. Et comme vous le savez peut-être, être présent sur Google de façon assez importante pour assurer la pérennité d’une activité prend du temps. 6 mois, 1 an … Selon l’activité, le niveau de concurrence et le travail accompli. Faire preuve d’impatience, c’est risquer de faire des bêtises, voir pire, de fermer boutique pensant s’être trompé et que l’activité ne démarrera jamais.
Pour pouvoir se permettra cela, il est important de ne pas plomber ses comptes dès le départ en tombant de le troisième péché capital : Le Bling Bling !
5. L’impopularité
La notion de popularité sur Internet est assez spécifique et différente du commerce traditionnel. On y intègre la notion de référencement. D’ailleurs, les référenceurs parlent de popularité web uniquement en termes de backlinks. Un aspect assez technique que les commerçants ne maîtrisent pas forcément. Or, une boutique impopulaire a très peu de chances de continuer à exister. Pour y remédier, deux solutions sont possibles :
- Apprendre le référencement (difficile d’être à la fois commerçant et technicien)
- Faire appel aux services d’un référenceur ou d’une agence de référencement (et là, il faut disposer d’un budget à y consacrer).
6. La pauvreté
Ne me jetez pas de pierre, attendez de comprendre !
Il est évident que je ne parle pas de pauvreté financière, mais de pauvreté de contenu. Une boutique ne doit pas paraître « vide ». Quel que soit le nombre de références dont elle dispose, étudier l’ergonomie, proposer des contenus rédactionnels utiles, de belles images, permettent de « meubler ».
Oui, il est possible (selon mon expérience) de démarrer une activité e-commerce avec un petit budget. Mais il faut savoir donner aux internautes autre chose qu’un bouton « ajouter au panier ». Il faut également savoir réinvestir assez rapidement son bénéfice pour élargir son catalogue.
7. Le mensonge
Mentir, ce n’est pas bien (oui papa). On peut être tenté de mentir pour mieux vendre. Et on peut mieux vendre en mentant. Mais aussi petit soit-il, le mensonge peut revenir comme un boomerang qu’on appelle : le retour produit. Et le retour produit coûte cher, pour le temps qu’on y consacre, en frais de port … Il est donc plus efficace de faire preuve d’honnêteté sur la réalité de ses produits, et ce aussi bien dans la description du produit que dans sa photo.
Voilà, vous savez maintenant comment éviter les coups de fouet. Chacun de ces péchés est à étudier en profondeur. S’il s’agit d’un résumé, le e-commerce est beaucoup plus complexe qu’il en parait !
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